Alain Michon
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C.V alain michon
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IN-FORMATION DES PROFESSEURS
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!!! L'autoportrait...le miroir dans l'œuvre. [./files/atelier_espace_concret_13/images/profdemath.jpg] {small}Mr Mhmadi professeur de math dans l'espace de l'œuvre{/small} ---- La complexité entre le sujet, le miroir et son image, entre la représentation du moi et la figure qui surgit du plan réfléchi, nous incite à aller plus loin que la représentation du soi-disant autoportrait. L’autoportrait n’est pas à concevoir dans une seule visée narcissique et ne se réduit pas qu'au monde de l’intime. Les autoportraits mettent à l’épreuve l'image de soi mais aussi la manière dont on va exposer cette image. En inscrivant son autoportrait dans l'œuvre, le participant nous livre une partie de son histoire ; comme si il acceptait de mettre à jour une partie de son moi en choisissant telle ou telle œuvre. Par la même, il nous permet de revisiter l'œuvre au travers de lui et des actions qu'il va mettre en scène. Je voudrais que l'on s'échange des savoirs et des pratiques au travers une œuvre artistique, l'œuvre considérée ici comme terrain de jeu commun dans lequel on va s'exercer à composer et à assembler des pièces. Ces pièces, petites créations à thème sont appelées ici séquences ou modules, on pourrait aussi dire légo. Un légo est une pièce autonome qui s'articule avec d'autres pièces pour former un ensemble. {small}Les modules : écrits, lecture, dessin, croquis, histoire, poésie, musique, photos, vidéos, expression par le mouvement etc.{/small}. Je vous propose de construire des pièces courtes autonomes ( modules) de façon à les assembler (jouer avec) dans l'espace de l'œuvre. Exemples : * Exécuter une séquence sonore plus un déplacement d'un point à un autre avec un temps d'arrêt. * Choisir de lire en anglais la biographie de l'auteur et y rajouter dans les interstices de la ponctuation une ou deux postures et un mouvement. * Écrire une partition de mouvements de gestes accompagnée d'un objet sonore ou d'une voix. Les raisons qui me poussent à vous proposer ces contraintes (construire des modules) c'est de pouvoir nous donner les moyens de les contourner et d'y puiser des matériaux chorégraphiques, musicaux ou textuels. Le détournement est une voie de création, il s'agit d'accepter une certaine errance (plusieurs chemins vous sont proposés) pour qu'au travers de ces errances surgissent parfois indépendamment de votre contrôle ou du mien, un élément ''juste''. C'est précisément ce moment que je souhaite valoriser. C'est le rôle du metteur en scène que de trouver le moyen de déceler ou de faire parvenir ces moments de grâce avec lesquels il va pouvoir composer. ---- [./files/IN-formateur/videos/sam_lorence-isabelle-pascal.mp4|controls] {small}Dans l'espace de l'œuvre de Richard Paul Lohse, les professeurs: isabelle/art plastique, Florence/français,Sam /math, Pascal/éducatrion physque{/small} ---- '''Exemple concret'''. Tendre une corde entre trois personnes pour former un triangle : toute l'attention sera donnée au corps pour que le fil soit tendu et reste tendu entre les 3 protagonistes, sachons à ce moment précis observer le regard, la position des mains, la relation du corps au sol et l'on verra très certainement un corps entrain de faire, parfaitement adapté à cette fonction. A ce moment précis du regard porté, les manipulateurs ne sont pas en représentation, il sont dans un '''acte concret''' : tendre une ficelle entre trois points, entre trois corps. En revanche,le témoin de la scène est libre pour lire ou interpréter ce morceau de temps. * Détournement 1 : tirer une ficelle devant une œuvre exposée : c'est extra-ordinaire et ce phénomène est suffisant pour re-tenir l'attention... * Détournement2 : Si on ralentit le mouvement, alors la scène prend une autre dimension, * Détournement Composé: il y a là un choix esthétique plus aiguisé à exercer, c'est un choix de composition qui met en jeu une scène dans une scène du réel... Il s'agit là, d'organiser une tension entre la pièce en mouvement et l'œuvre accrochée (qui elles vit déjà de son propre rythme). * Représentation: cette tension trouve sa résolution chez le regardeur. Remarque : La narration cinématographique est un troisième niveau de lecture, puisque le déroulement chronologique propre au cinéma impose son temps de lecture. Des médias que l'on a en mains qu'en fait on ?.. il faudra épurer par ici , par là, travailler en creux, gommer un mouvement , accentuer un son et en retirer un autre. Les groupes binômes, trio quartet quintet auront à résoudre ces questions de temps d'exposition autour du portrait dans l'œuvre ou du moins ferons l'essai d'un regard nouveau posé sur une œuvre. Alain Michon le 27/01/13 revu le 30/06/16
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